Thursday, September 27, 2007
Sunday, September 23, 2007
Estimados/as, queridos/as
Kathy. San diego, 1974
Si l’ensemble des biographies que j’expose dans ce blog sont le fruit de mon imagination, je dois avertir mes lecteurs que tous les éléments qui composent celle de Kathy sont pure réalité.
Après avoir fréquenter une courte période le MIT où son admission la destinait à une carrière de chimiste, Kathy comprit qu’une vie d’aventures l’appelait sur le vieux continent.
Déjà, à l’âge de 17 ans, Kathy tapait le stop sur les routes du Béarn pour entreprendre une virée sur les bords de l’Atlantique. Notre rencontre ne se produira pourtant qu’en 1994 sur les bancs d’un amphithéâtre où l’orateur dispensait un cours sur le frai des saumons et notre amitié se consolidera lors d’un stage dans le centre du CNRS des Deux-Sèvres où nous étions destinés à comprendre les secrets concernant le rut du chevreuil.
A partir de cette époque Kathy, originaire de Taiwan, grandie en Californie et actuellement établie aux Bermudes a effectué plusieurs longs voyages en Europe tentant, entre autre, d’y établir un commerce de lunettes Rayban achetées dans le chinatown newyorkais. Malheureusement ce projet avorta rapidement et notre Kathy trouva consolation en Andorre dans les rayons de produits détaxés où elle fit provision de cadeaux pour l’ensemble de sa famille et de ses amis. Cependant, qui veut voyager loin ménage sa monture… Il fallu donc se débarrasser momentanément de la charge supplémentaire.
Une fois de plus, Kathy eut recours aux services d’inconnus, une pratique courante chez les backpackers. C’est la madame p.i.p.i. de la gare Lyon Part-Dieu qui assura une rente pour ses valises perchées dans la consigne. Délestée de son chargement, Kathy pu tranquillement continuer sa route.
Kathy excelle dans les pratiques campagnardes comme la traite des brebis, expertise qu’elle a acquise dans les montagnes corses. Cela ne l’a pas empêché d’avoir d’illustres amants comme le chef-cuisinier de la Tour d’Argent à Paris. Cependant Kathy n’avait rien à apprendre, ses talents culinaires culminant déjà. Après avoir lourdé le peu scrupuleux non s’en s’être brûlé le mollet au pot d’échappement de sa moto, elle nous régala d’un repas traditionnel chinois qui se déroula au septième étage d’un appartement parisien en septembre 1998 (vraiment, la Tour d’Argent peut aller se faire voir).
Vous ne serez pas surpris si je vous dis que Kathy est polyglotte. Grâce à elle, nous savons aujourd’hui dire de mémoire «je te pisse à la raie du cul avec une paille sans toucher les bords» en anglais, mandarin, allemand et espagnol.
Il y a des gens pour qui l’on dit «c’est le destin…»
Si l’ensemble des biographies que j’expose dans ce blog sont le fruit de mon imagination, je dois avertir mes lecteurs que tous les éléments qui composent celle de Kathy sont pure réalité.
Après avoir fréquenter une courte période le MIT où son admission la destinait à une carrière de chimiste, Kathy comprit qu’une vie d’aventures l’appelait sur le vieux continent.
Déjà, à l’âge de 17 ans, Kathy tapait le stop sur les routes du Béarn pour entreprendre une virée sur les bords de l’Atlantique. Notre rencontre ne se produira pourtant qu’en 1994 sur les bancs d’un amphithéâtre où l’orateur dispensait un cours sur le frai des saumons et notre amitié se consolidera lors d’un stage dans le centre du CNRS des Deux-Sèvres où nous étions destinés à comprendre les secrets concernant le rut du chevreuil.
A partir de cette époque Kathy, originaire de Taiwan, grandie en Californie et actuellement établie aux Bermudes a effectué plusieurs longs voyages en Europe tentant, entre autre, d’y établir un commerce de lunettes Rayban achetées dans le chinatown newyorkais. Malheureusement ce projet avorta rapidement et notre Kathy trouva consolation en Andorre dans les rayons de produits détaxés où elle fit provision de cadeaux pour l’ensemble de sa famille et de ses amis. Cependant, qui veut voyager loin ménage sa monture… Il fallu donc se débarrasser momentanément de la charge supplémentaire.
Une fois de plus, Kathy eut recours aux services d’inconnus, une pratique courante chez les backpackers. C’est la madame p.i.p.i. de la gare Lyon Part-Dieu qui assura une rente pour ses valises perchées dans la consigne. Délestée de son chargement, Kathy pu tranquillement continuer sa route.
Kathy excelle dans les pratiques campagnardes comme la traite des brebis, expertise qu’elle a acquise dans les montagnes corses. Cela ne l’a pas empêché d’avoir d’illustres amants comme le chef-cuisinier de la Tour d’Argent à Paris. Cependant Kathy n’avait rien à apprendre, ses talents culinaires culminant déjà. Après avoir lourdé le peu scrupuleux non s’en s’être brûlé le mollet au pot d’échappement de sa moto, elle nous régala d’un repas traditionnel chinois qui se déroula au septième étage d’un appartement parisien en septembre 1998 (vraiment, la Tour d’Argent peut aller se faire voir).
Vous ne serez pas surpris si je vous dis que Kathy est polyglotte. Grâce à elle, nous savons aujourd’hui dire de mémoire «je te pisse à la raie du cul avec une paille sans toucher les bords» en anglais, mandarin, allemand et espagnol.
Il y a des gens pour qui l’on dit «c’est le destin…»
Thursday, September 06, 2007
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