Wednesday, December 31, 2008

Palermo - Microcentro - Constitucion (le voyage en Argentine)


les retrouvailles avec Lore

Recoleta

la plaza de Mayo

Avenida del Cabildo

Paris, rue du Départ (le voyage en Argentine)

Paris, rue du Départ
Rue du départ. Ce n’est pas de cinéma, rassurez-vous. Paris, rue du départ, ça veut pas dire rue du jour du départ mais il s’agit bien de la rue du Départ où je me trouvais le jour du départ. Il m’eut été difficile de ne pas mentionner cette rencontre entre mon départ et la rue du même nom. Elle était là, à quelques mètres de la tour visible depuis les chiottes où les risques de rester prisonnier sont grands pour les êtres de passages comme moi (je vous expliquerai).
Les gens t’envient quand tu pars en voyage. Ils se mettent à rêver de paysages vus sur les cartes postales ou lors d’un reportage. Mais s’ils savaient réellement en quoi consiste un voyage en solo, peut-être qu’ils auraient quelques réserves en voyant cette envie pousser à l’intérieur. Peut-être qu’ils diraient «Un moment, peut-être que je suis pas si mal où je suis finalement…». Et ils auraient raison. Et je le dis avec toute la contradiction du monde. Avec toute ma bonne foi aussi.

Avant de revenir au départ, il faut que je précise une chose: je n’ai jamais cru en la chance. Elle non plus n’a jamais cru en moi. Aussi, jamais ne sommes-nous liées d’amitié. C’est comme ça et certainement aussi à cause de ça que tu restes dans la rue le jour même où tu décolles, tu perds les billets de métro que tu viens tout juste d’acheter et plus tard ton porte-monnaie dans l’aéroport. C’est comme ça. Souvent je comprends les choses bien après qu’elles se soient produites mais curieusement quand tu viens de fermer la porte de l’appartement en ayant laissé les clés à l’intérieur, pour prendre un fait au hasard, tu t’en aperçois immédiatement. Pour être plus précis, tu réalises la connerie que tu es en train de faire pendant que tu es en train de la faire sans que ton cerveau puisse commander une marche arrière à temps. En d’autres termes tu penses: tiens, les clés sont à l’intérieur alors que tu as déjà lancé le processus de ramener à toi la porte avec force, pour la fermer correctement. Et plus tard tu constates que les choses se passent, dans le meilleur des cas, un jour quelconque, ou bien, quelques heures avant de prendre un avion comme le jour où tu t’arrêtes rue du Départ.
Qu’à cela ne tienne, c’est l’occasion de revoir des visages. Comme deux grands soleils ils apparaissent au milieu des nuages. Et des rayons de souvenirs illuminent subitement la table où vous êtes assis dans la pizzeria: les nuits dans les sex shops de Madrid, les réveillons à St Denis, etc, etc, etc… Tu écoutes des histoires de vols, de loups, de châteaux hantés, des histoires sordides, des histoires de cœur solitaire. La peur te gagne. Tu te mets à courir dans tous les sens jusqu’à ce que tu te fasses une raison; tu ne peux sortir. Derrière ce grand mur, il y a l’univers. Ce monde sur lequel tu marches, c’est le tien. Impossible d’en sortir. Pour aller où?
Tu feuillètes Publico depuis ton siège, aperçois les visages ensanglantés du proche orient, les moments forts du sport de 2008 et le visage incroyablement maigre de Gabo. Evidemment ces choses n’ont rien à voir les unes avec les autres mais elles sont là, c’est nôtre monde à nous.


En attendant à Barajas, te parles au téléphone avec Ludo. «Reviens avec les deux mains» dit-il à ton intention. Alors je sais que le voyage a commencé...

=================================================================
Calle de la salida. No es ninguna comedia, tranquilisaros. Paris, rue du départ, no quiere decir calle del dia de la salida, solo se trata de la calle de la Salida donde me encontraba el dia de la salida. Hubiera si
do dificil para mi no mencionar ese encuentro entre mi salida y la calle del mismo nombre. Aqui estaba, a unos metros de la torre que se veia desde el aseo donde los riesgos de quedarse encerrado son altos para la gente de paso como yo (os explicaré).




Cuando te vas de viaje, a la gente le da envidia. Se ponen a sonyar con paisajes que han visto sobre postales o durante un documental. Pero si supieran realmente en que consiste un viaje en solo, quizas tendrian mas reserva. Quizas se dirian «a ver, no esta tan mal donde estoy finalemente». Y tendrian razon. Y lo digo con toda la contradiccion del mundo. Tambien lo digo de buena fe.

Para volver a la salida, hay que precisar una cosa : nunca crei en la suerta. Tampoco ella creyo en mi. Asi que nunca nos hicimos amigas. Seguramente por esa razon, te quedas en la calle el mismo dia del despegue, pierdes los billetes de metro que acabas de comprar y mas tardes pierdes tu monedero en el aeropuerto. Asi es. Muy a menudo entiendo las cosas anyos despues que hayan ocurrido pero curiosamente cuando acabas de cerrar la puerta del piso habiendo dejado las llaves dentro, por ejemplo, te das cuenta en seguida. Para ser mas preciso, realisas la tonteria que estas haciendo sin que tu cerebro pueda mandar la marcha atras. En otras palabras piensas “mira, las llaves estan dentro” mientras has empezado a tirar la puerta hacia ti, con fuerza, para cerrarla correctamente. Y mas tarde analisas que esas cosas pasan, en el mejor de los casos ,un dia cualquiera o bien unas horas antes de tomar un avion como el dia de tu parada en la rue du départ.

Vaya, esta hecho. Es la ocasion de volver a ver caras familiares. Como dos soles aparecen en medio de las nubes. Y unos rayos de recuerdos iluminan de repente la mesa donde estais sentados en la pizzeria : las noches en los sex shop de madrid, los noches viejas en Saint Denis, etc, etc, etc… Escuchas historias de robo, de lobo, de castillos con fantasmas, historias sordidas, historias de corazon solitario. Te sube el miedo. Te pones a correr por todas partes hasta que te hagas una razon : no puedes salir. Detras de ese grand muro, esta el universo. Este mundo que pisas es el tuyo. No se puede salir. Para donde ir ?

Hojeas Publico desde tu asiento, miras las caras sangrientes de oriente proximo, los momentos importantes del deporte de este anyo y la cara delgadissima de Gabo. Estos hechos no tienen nada que ver los unos con los otros pero aqui estan. Este mundo es el nuestro.

Durante la espera en Barajas hablas con Ludo por telefono. “vuelve con las dos manos” me dice Ludo. Asi sé que el viaje empezo...

Wednesday, December 24, 2008

Paris 1995-2001 – âmes sensibles s’abstenir

Pourquoi “âmes sensibles s’abstenir”? Parce que ça fait longtemps. Et l’autre jour, en ouvrant ce dossier, j’ai trouvé cet ensemble de scans que j’avais dû faire lors d’une de mes crises “j’organise ma vie en petites cases”. Et voilà. Et y’a aucun lien à chercher entre aujourd’hui et la création de cette nouvelle entrée résumant très, très sommairement la vie parisienne de 1995 à 2001. Ni anniversaire, ni nostalgie ni rien.
Alors je dis “âmes sensesibles s’abstenir” comme ça, par principe de précaution. Mais au fond, comme dirait Mic, les photos d’il y a 10 ans, qu’est ce qu’on s’en fout!. Comme il a raison.

N’empêche que vous allez les regarder. Et plutôt deux fois qu’une.
La contradiction entre ce que l’on dit et ce que l’on fait, ça aussi on adore.

Thursday, October 16, 2008

A dónde nos llevó una pelicula... Amistad Story

El 25 de febrero de 2002. Muchos de los madrileños, que conocimos a continuacion, aún no existían. Era un lunes. Ana, Ludo, tú, Luisa y Yo.

Ya sé que van a venir. Van a venir los hombres con batas blancas. Toc, toc. Se acercan. Vienen a buscarme. Antes de irme con ellos, se les mostraré esa pila de entrada de cine que tengo guardada en una cajita de falsa madera.
- Eso se llama psicomanía, no?

Et Ludo de crier: arrête de faire ta Camille Claudel! Toi, Marguerite, moi Camille. Quel con ce Ludo. Le pire c’est qu’on peut rien dire de Ludo. Ni arrête de faire machin, ni rien. Par contre, j’en connais pas mal –que c’est énervant!- qui disent: arrête de faire ton Ludo et peu de qui l’on dit ça. Vraiment que c’est énervant...

Empezé a acumular las entradas de cine dentro de la cajita justo cuando llegé a España así que Lisbon Story estaba debajo, bien debajo de la pila. Tuve que sacar todas las posteriores, cuidado con cuidado, estornudando entre Babel y Mulhollan Drive, El Pianista y Los Lunes Al Sol. Dándome cuenta que en unas maldidas la tinta estaba medio borrada. Justamente en esa misma, tuve que acercar la lampara y darle muchas vueltas al papelito para leer o mas bien adivinar: 22h00 25-02-200... Patio de butacas Lis.. Sto... “No me puedo creer. Sí que lo tengo!”.

Como no te ibas a acordar si recuerdas hasta la ropa que llevaba yo durante la noche vieja en casa de tu madre hace 6 años?

Y claro, el verano siguiente, me fui a Lisboa, me encerré una semana entera en Lisboa viviendo sobre sus carriles, respirando el aire del Alfama y del Chiado. Unos años antes –la peli no salió en 2002 sino en 1994- Ludo se subió en un avión, con todo el miedo que tiene cuando viaja por la vía aerea, rumbo Lisboa despues de salir de la sala de cine. Y tú tambien, Luisa, unos meses despues llegaste a Lisboa por la carretera. A ver, podríamos empezar a hacer grupos. Grupos de gente para copiar a facebook que no se merece mas. Aqui nace y muere en seguida el grupo de los que han viajado a Lisboa inspirado por la pelicula Lisbon Story.

En el piso que menciona Luisa, un día organisaron una comida. La ventana daba a la calle. Estuvimos un rato observando a un hombre abrillantando su coche con un trapo. Era una cosa increíble y casi hipnótica ver a este furioso frotar su coche, repasando su trapo sobre las puertas y los cristales. Por fin dejo el coche con la idea, supongo, de volver a su casa, pero empezó a limpiar lo que encontraba en la calle: la rejas de las ventanas, el capó de los coches vecinos, los carteles...

Piscomanía. Fabian sabe muy bien de que hablo. Me vió, ademas de guardar las entradas de cine en la cajita, hacer listas. Me vió hacer listas de cosas que están relacionadas unas con las otras. A veces llegaba a hacer, era lo mejor, listas de listas. Pero como había notado que Fabian, antes de salir de casa, se ponía a averigüar 20 veces si lus fuegos de la cocina estaban correctamente apagados y que leí que Julio (Cortázar) se daba por muerto si no encontraba el terrón de azucar que se había caido de la mesa, yo me tranquilizé. Me iré con los hombres que llevan batas blancas. Me iré sin resistir con ellos y con la certeza de volver a encontraros todos a dónde me llevan.

Sunday, September 21, 2008

ANTES DE QUE NOS PONGAMOS A AMAR

Hay muchos que me preguntan sobre la gratuidad de escribir en un blog. Escribes y no sabes quien te lee, si hay alguien que te lee. “Sirve para algo esto?”
Hoy por hoy, ya que es impensable hacer algo sin motivo, es legitimo interrogarse sobre la gratuidad de los actos.

Sin embargo, respecto al blog, no estabamos hablando de un acto completamente gratuito. No es cierto que no hay nadie que te lee. Simplemente existen dos categorias de lectores: los que te leen y los que te leen Y ponen comentarios (bastante minoritarios en comparacion con la primera categoria).

Eso dicho, tampoco reside aqui el motivo por el cual te pones a escribir. Escribes porque quieres. Ya punto. Y lo que quiero escribir nunca se parece a lo que he escrito pero lo dejo asi sino este blog sería una serie de cuadros oscuros sobre fondo blanco y esto es un arte que no domino aún. Ser a traves de la abstracción…. Lo pienso bien y efectivamente, no tengo el valor de probarlo.

Y hoy reflexionas sobre el amor. No es la primera vez. Sería mas justo presentar las cosas tales como son: reflexionar sobre el amor es una obsesión para ti.


Ultimamente, vuelvo a ver mi abuela. Vuelvo a ver a mi abuela por las circunstancias de la vida. Claro, todo es por circunstancias de la vida. Si bajas por la mañana y compras una barra de pan y resulta que es una barra de pan medio hecha es por circunstancias de la vida. Igual. Vuelvo a ver a mi abuela.
Cuando voy a verla, me está esperando para contarme. Contarme lo que nunca ha contado. Me espera. Me secuestra en la cocina, se olvida de ir a dormir y quiere que la escuche.
- Escuchame! Escuchame!
- Sí, sí, te escucho.
- Un día he amado.
- Estaba segura. Otro?
- Claro otro!

Y esto empieza como una novela de Anna Gavalda.

En realidad, las cosas no fueron asi. Se lo pregunté yo a mi abuela:
- ¿Nunca te has enamorado?
Tardó en contestar, lo que significaba que la repuesta era sí.
- Era un hombre del barrio. Un profesor de instituto.
- Te amaba él tambien?
- Sí
- Entonces porque....!? ¿Porque no te fuiste con él si no estabas feliz?

Me mira y ve en el tumulto de mis palabras toda la incomprensión de su epoca. Como si todo fuera tan facil en los años sesenta. Irse con orto.

Un blog no es una cosa que miras como miras el periodico. Sabes que vas a encontrar algo pero no sabes su naturaleza.. El mismo escritor no sabe lo que va a contar. No estamos practicando el surrealismo, algo que sería inspirado por la escritura automatica. Solo contamos y, al acabar, nos damos cuenta que si las epocas cambian, los errores que cometemos no dejan ser iguales.

Sunday, September 07, 2008

NIZA HOY

La playa: una autovia aérea
cada 3 minutos, un avion aterriza.

SEE YOU SOON

Monday, September 01, 2008

ARRIVAGE IMMINANT...



...le recit, en images


A consulter sur le lien à droite. Oui! là. La rubrique que vous connaissez déjà quoi.


Venezia













Slovenie

Wednesday, August 13, 2008

ENCUENTRO CON FACEBOOK

No estaba obligada. Solo vinieron algunas solicitudes.
Al final he caido.
Ahora:

Me pregunta qué estoy haciendo ahora.
Me dice que tengo 14 amigos: 3 que viven en France, 1 en Spain, 1 en New York, yo qué sé...
Me dice que tengo amigos en otras redes.
Hay un test para saber cual de los dios griecos soy.
Me dice que tengo una “request” de un friend:
- que animal asqueroso vive dentro de mi?
- que flor soy?
Me dice que ahora soy amiga de fulanito, de fulanita.
Me pregunta como conyo conzoco a ese o esa amigo/a (bueno, no dice conyo, pero es como si fuera).
Me dice que ahora a Poncho y Luisa les gusta The Clash (ahora, now)

Gracias a facebook, saludas por la noche a la gente que has visto durante todo el dia.

Me da lo opcion de mostrar o no mi sexo en mi perfil. Eso es lo mejor de todo. Obviamente, he puesto que si.

Me pide mi numero de telefono celular, mi direccion, donde vivo, mi edad, cual es mi profesion, mis musicas preferidas, mis orientaciones religiosas y politicas, mis actividades, mi programa de television favorito. Me pregunta si estoy casada y cuales son mis libros favoritos.
Bueno, relleno las ventanitas (al estilo mio, of course). Y hago “click” en “save”.

Poco tiempo despues de haber constestado que si a los amigos que querian ser mis amigos, me llegan solicitudes de otros amigos (Hervé de Lozère y la Pansha de Chile) que no tenian ninguna manera de saber que yo estaba actualizando mi facebook. Que puedo hacer? A estos amigos que ya son mis amigos, no tenia otra opcion que decirles que si, que queria ser su amiga a los dos.


Tengo que rendirme ante la evidencia: facebook is watching us...

Sunday, July 27, 2008

Ou comment, un jour, j'ai divorcé

J’étais mariée. Oui. Non. Non mais attendez, c’est pas ce que vous croyez.

Ah! Les livres... C’est bien beau. On lit des livres et on s’économise bien des choses; des choses aussi triviales que l’existence. Et si les romans étaient empreints de réalité? Si, au lieu de nous livrer les aventures que jamais nous ne vivrons, ils étaient de purs récits de vie quotidienne?
Si enfin, nous cessions d’être à côté de nous même...

J’ai divorcé.

Et d’ailleurs ça n’a pas commencé comme ça. Mais plutôt comme un roman de Pennac où la première phrase lance un clin d’oeil à Rimbaud, interpelle un vers du Bateau Ivre. Cloué, porte-poteau, malheur-couleur. Qu’est-ce qu’il vous faut de plus? Et vous appelez ça réalité? Un gosse qui simule la crucifixion sur la porte de son appartement pour barrer la route aux huissiers?! Merde alors! (oui, la merde y’en avait partout juste après d’ailleurs. Mais qui se souvient? Qui?
Je reprends. Dans les livres y’a jamais personne qui fait la vaisselle, ni les courses, ni le ménage, ni paie l’assurance auto, ni encaisse les chèques, ni achète des godasses nouvelles aux gosses, ni change le joint de l'évier, ni va chez le dentiste (à part peut-être Martin Amis. Ah merci Martin d'avoir apporté un peu de réalité dans ce florilège de romans rocambolesques –pour les ignares qui lisent ce blog, et je sais qu’ils sont nombreux, Martin Amis avait de serieux problèmes dentaires, qu’on se le dise-
Malgré cette absence totale de logistique, nos personnages de romans, sont là, attablés, avec leur personnalité taillée au silex. On s’en rend compte quand ils parlent! Alors là, ils parlent... Conversation légère mais lumineuse, subtile et des dialogues comme des échanges de tennis sur le central de la porte d’Auteuil. Bref, qu’on aimerait en avoir des paroles comme ça dans la vie de tous les jours. Re-bref, les livres, ce sont pas des modes d’emploi. Bien au contraire. Ils sont tout ce qu’on ne fera jamais. Et ils nous incitent à ne pas entreprendre à faire ce qui est écrit dedans, surtout si cela nous a paru beau. Mais puisque je l’ai lu dans le livre, vécu dans le livre...

Alors j’ai divorcé. J’ai dit: les livres c’est fini. Oh! Biensûr je vais pas les brûler. Je suis une martyre pas une hérétique. Je vais les garder. Une bibliothèque, ça fait toujours bien chez soi. Ca é-pa-te.
- Mon Dieu! Tous ces livres. Et tu les as tous lus?
- Oui malheureusement.

Je ne lirai plus. Je vivrai. D’ailleurs, j’ai commencé. Et vous en avez la preuve avec tout ce qui est collé ici. C’est pas des trucs inventés ou de la mise en scène. C’est pas des décors ni des planchers de pièces montées. Ma tante Baba, je l’entends encore dire de moi: mais cette fille-là, c’est Alexandra David-Néel. Il faut qu’elle fourre son nez partout, qu’elle aille voir elle-même s’il fait meilleur ou c’est vraiment beau comme on le dit. Elle peut pas se contenter des images ou du cadre bien tracé d’un tour operator.
“Ah ouais, t’es hard core!” m’avait un jour dit Seppe, un flamand rencontré en voyage au Cambodge quand je lui racontais mes retours du site d’Angkor Vat en vélo: course nocturne de 6 km sur une route au milieu de la jungle, sans lumière.
Et puis, c’est aujourd’hui que j’ai senti qu’il fallait que je le dise. C’est toujours quand arrive la fin de la journée, quand les mots gambergent depuis plusieurs heures, que ça s’affole dans la cage que je suis obligée de céder. Aller! Envolez-vous! Pourtant Dieu sait tout ce que j’ai à faire: un coup de fil à passer en Argentine, une invitation à lancer à Vero sur sa terre promise, un mail à envoyer à Jojo dans son Brooklyn pas natal, et puis aussi reserver une guesthouse à Bled. Non, pas un bled mais Bled, la ville quoi! Ma mère s’est gourée aussi:
- Ah! tu vas dans un bled? Mais le quel?
- Non à Bled, sans article indéfini devant. D’accord?
Et puis des quantités de choses inutiles qui noircissent mon agenda. Vous voyez c’est que du réel. Et de l’actuel, du tout frais: j’ai divorcé. On ne m’y reprendra plus. Lire des histoires folles à lier.

- Tu en demandes trop
- Comment?
- Oui. Trop exigeante!
- C’est la meilleure. Et qui parle d’ailleurs?
- C’est moi. L’Imagination?
- Ca y est. Je tiens le coupable... Bouge pas, j’ai deux mots à te dire.
- C’est toujours le même scénar, on m’accuse.

Et comble du comble, c’est aussi dans ces moments, quand la fatigue prend surnoisement du terrain, c’est toujours là que te vient l’envie de raconter des histoires...
Au fait, je vous ai déjà parlé de la fille qui voulait rompre avec les livres?

Sunday, July 13, 2008

Once Upon Una Tarde em Brooklyn



Tocando Rumba hasta la noche

Thursday, July 03, 2008

PSICOANALISIS VERSUS BLOG

Yo, a veces, pienso que el blog es mas practico que la psicoanalisis en el sentido que cuesta menos dinero. Entras, comentas tus dudas frente al futuro, tus problemas metafisicos, tus relaciones con tu padres y amigos. Hablas de Dios, de mariposas, de la caja de herramientas, de como hacer un buen mojito y de la manera mas digna de vomitar. Buscas lo que hay de coherente dentro del caos que representa tu vida. La gente te lee, interactua y acabas apuntando bromas sobre la casualidad de los encuentros. Sera posible? Hablas de tu sexualidad pero no mucho, exactamente como lo harias con tu psicoanalista. Entonces? Vas con mas frecuencia al oftalmologo que nota que quizas pasas mucho tiempo delante la pantalla del ordenador. Como se lo vas a explicar al oftalmologo que, parafraseando a Marquez, la vida no es lo que uno vive, que la vida es lo que recuerdas, que vives solo para contar, que eres como un actor acutando y escribiendo el guion de una pelicula que acaba siendo tu vida...
Entre esas lineas una muestra de la primera parte de un festival llamado “les plages electroniques”, ayer et la playa de Cannes. Si, algun dia llevaré gafas para siempre, no por la falta de sueno sino porque paso demasiado tiempo delante la pantalla del ordenador.

Wednesday, June 11, 2008

VOYAGE AU BOUT DE LA NUIT

Todo empezó así. Que no hubiera tiempo para irnos de fiesta. O que si apareciera, lo invertiremos para hacer lo que no se puede hacer cuando uno trabaja sin parar todo el dia durante varios meses. Yo, había tomado nota pensando que el terremoto “once upon a time en Madrid” estaba bien acabado. Eso fue olvidando la posibilidad de que a veces se puede sentir unas réplicas...
30 minutos despues de haberme bajado del avion estaba tomando cañas y seguimos así de una manera descontrolada. La falta de practica los ultimos meses te llevará directamente delante la taza del water, a cuatro patas, vaciandote el contenido del estomago. Cuando sales del primer bar, el cartel “salida” parparea, está en rojo. Pero tu, no lo ves.
A unos metros de allí, nos esperaba Crispi y un amigo suyo. Ella nos mostró su pie recien operado y nos explicó como se pinchaba la heparina en la barriga todas la mañanas para evitar la coagulacion. En este bar de la plaza Tirso de Molina, el camarero es el doble de Rijkaard y no pienso que está hecho a proposito ya que una foto del Aleti está colgada encima del percolador; Solo es una casualidad.
Durante esa noche, Luisa evocó las mariposas que salen llena de mierda del culo de las chicas. Que pena, tienen las alas pegadas... Eso por una falta de interpretacion de una sueño que suele tener Ludo: las chicas no cagan. Les salen rosas y mariposas. A Luisa se le había escapado que fuera una cosa O la otra y, caminando sobre el pavimento de Lavapies a una hora avenzada de la noche, imaginaba los pobres insectos caer directo al suelo, las alas cargadas de excrementos. Era hora de entrar en la Associacion...
Al dia siguiente, las cosas empezaron mal desde la 13h, cuando decidimos irnos a Chueca. La idea primera era que me llevaran de compras. Resulta que entramos en una tienda de zapatos de la calle Figueroa admirando los ultimos modelos y que nos dimos por acabado el shopping ya que entraba ambre y que nos esperaba el salmorejo en la calle Colon. Esa pequeña ración fue la unica cosa que compramos de comer en todo el día. El otro record fue estar en un bar 3 horas sin parar de beber y comer canapes de loquesea o tapas de yoquese y pagar 15 euros entre cuatro personas. Ludo le dedicó unos dibujos a este fantastico bar. Dibujos que podeis admirar en el blog donde los colchones volaban. Luisa se saca las gafas de natacion, Laura recoje sus zapatos debajo de la mesa. Es la hora de los gintonic. Alli se juntan una amiga de Luisa y Bruce Willis, un frances que acaba de conocer Ludo. A este Bruce Willis, tengo ganas de decirle: tú, no sabes donde has caido. Puedes beber tus whisky sin hielo tranquilamente. Despues de una breve aparición en el Nasty, nos fuimos al Moloko donde Luisa y Ludo matarón el suelo bailando. La gente se acercaba, preguntaba como nos habiamos conocido. Así que me di cuenta que mas que una pantalla plasma o la BMW que te deja conducir, la amistad da envidia. Tuve que improvisar un perimetro de securidad para que puedan salir sin estar atropellado por los fans que querian echase encima de ellos.
Bras-dessus, bras-dessous, buscamos a un taxi que puso fin a este viaje en un lugar donde no nos ibamos a ir de fiesta...

Saturday, April 05, 2008

de Piazzola

Recuerdo lo que dijo Oscar cuando cogí ese disco de Piazzola desde su torre de CD que se encontraba en el salón. Dijo: “ten cuidado”.
Ten cuidado como si yo estaba cruzando la carretera sin mirar.
El escuchaba mis discos, yo, los suyos. Esta vez dijo “ten cuidado”
Ese recuerdo me manda a otro: las Alpujarras, el ultimo día de 2006. Diciembre. Calor. Patear. Las cumbres a penas nevadas de esa parte sur de la Sierra. Solo desde el norte la llaman Sierra Nevada. Estamos tomando un aperitivo con Don Juan en el bar-pizzería el mas famoso del pueblo. Los dueños son argentinos. De Córdoba. Allí se prepara la fiesta de noche vieja. Me gusta el camarero – cuando digo esto, no quiere decir que quiero follar con él. Es algo mas definido. Pienso: este tipo, si me pongo a hablar con él, me va a contar algo. En general espero un momento antes de aventurarme-
Su hermana, la chica que sirve en la sala, también es linda. Sobre el piano, hay un retrato fotográfico de un hombre sonriente con un sombrero. Es el padre. Lo veremos aparecer mas tarde igual de sonriente que en la foto. Tomará nota de la mesa que queremos reservar para cenar.

Al final el pollo estaba frió y tuvimos que pedir que lo volvieran a calentar. Eso a veces pasa. Un poco antes de las 12h, con una botella de cava, nos fuimos a la plaza principal donde se encontraba el pueblo que luego entró en el restaurante. El camarero había empezado a pasar discos y las mesas habían quedado contra la pared.

El camarero se hace el listillo pero siento que es muy triste. Lo notaré con mas intensidad cuando la gente medio loca se puso a bailar sevillana sobre una canción de “el ultimo de la fila”. Va pasando los discos sirviendo cubatas. Por hacer tantas cosas a la vez, está sudando pero la verdad no sé si son gotitas de sudor o lagrimas.
Hay mucho ruido. Para hablar con él, tengo que gritar:
- Y el tango?
- Ah! Piazzola mató al tango. Con él se ha llenado de tristeza.
Quizás echa de menos su tierra. Quizás recuerda. Quizás ve a toda esa gente feliz, cantando y bailando y se le entra nostalgia. Quiere emborrachar su corazón para que las lagrimas se parezcan a gotitas de sudor.


Cogí el disco de Oscar. Escuché. Me gustó el sonido del bandoneón y también porque en ese disco, Persecuta, se oía algo de gran orquestra como manteles de violín detrás del bandoneón.
Para entender “ten cuidado” no basta con escuchar Persecuta. Tienes que haber vivido mucho. Tienes que sentirte como si hubieran pasado quince vidas. Tienes que haber vivido en varias ciudades que te hayan gustado o no. Tienes que haber esperado en la estación de tren a los amigos que venían a verte. Tienes que haberte ido de marcha con ellos, haberte tomado copas sentada en una silla de plástico, los pies en la arena del levante à la tombée de la nuit, haber soñado con los clubes de Ibiza donde no irían, haber mirado con intensidad a un chico de la mesa de al lado pensando a lo fácil que es ligar, haber escrito frases en las paredes del bar o detrás de la puerta del baño.
Esas cosas.
Y un día, escuchas a Piazzola y lo entiendes.

Oscar se ha quedado allí. Dejamos de ser compañeros de piso. No sé si todavía escucha a Piazzola. Quizás tiene ganas pero se niega en escuchar.

Yo de momento, disfruto sobre el papel.

Sunday, March 30, 2008

VISITAR LA TIERRA

alli empieza el camino Friedrich Nietzsche

Eze

carré bleu sur fond noir

Kiss

modern house

mar de nubes
asociacion de petanque

Oh, come on...

F comme Fragonard

Villa Arson

Jaguar

tome Ud aqui su ticket

M........M.........MAMAC

Iglesia rusa

lo que paso ya paso

productos prescos, productos frescos, productos frescos

Villa, Saint Jean Cap Ferrat