Bien sûr je n’écris pas beaucoup et cela ne pourrait aller sans la venue de certains blâmes et décisions de lecteurs de ne plus venir ici car «nothing new on this side». C’est que l’on préfère y être plutôt que de rester devant l’ordi à écrire…
L’été a commencé donc et avec lui ma deuxième édition du RDV des «m’as-tu vu» et des «look at me». Les pieds trop au chaud dans des basquets dont la couleur originale se veut blanche, par 40 degrés Celsius dans la fosse, face au ballet des projecteurs fortement déconseillé aux épileptiques, le cœur cognant contre la cage thoracique, l’ossature du palais des festivals se dessinant dans la nuit derrière la scène, on y est pour la version electro de cet événement.
On se retrouve avant devant le bar pour échanger les premières impressions et s’approvisionner en bières, moins chaudes que l’an passé mais tout aussi alarmantes pour le porte monnaie. C’est là aussi qu’on attrape par surprise le bras de connaissances non prévues au RDV et qui finalement constituent un meilleur cru pour taper la discute.
Mais les meilleurs discutes c’est dans la queue des chiottes qu’on les expérimente. C’est là que les équipes se forment, que la guerre s’organise sur fond de cahute en plastique au milieu des sillons chimiques et mousseux dont les odeurs âcres attaquent les fosses nasales. La bière, la fautive. Mais il faut bien s’y coller car sans alcool la fête est carrément pas drôle.
Le groupe saute, le cheveu se crêpe, la sueur dégouline le long de l’échine et cela sans intention d’aligner quelques vers par ci par là.
Ah ouais, c’était comme ça? Même que ça prévoyait de partir en couille à cause du dernier train bondé quasi inaccessible. Un petit air des courses menées bon train dans le grand Paris pour attraper le dernier métro.
On attend même la suite en août en compagnie des très attendus special guests alicantinos. Tout cela bien sûr si l’on survit.