Friday, April 24, 2009

Gran Torino, Hmong and mecs

Parce que ça sent le BBQ par la fenêtre ouverte de l’apparte et que les moustiques vont recommencer à attaquer, je me suis dis qu’il serait peut-être temps d’aller voir ce film.

Mais qu’est-ce qu’elle fout puisque l’autre soir elle s’immergeait In The Electric Mist avec Danielle? N’oubliez pas que les histoires sur ce blog sont des émissions en différé. N’espérez surtout pas que je vous raconte ma vie au jour la jour. De toute façon, c’est "irracontable".


Mecs
Dans la vie, y’a ceux qui creusent et y’a ceux qui tiennent le fusil. Visiblement, Clint, lui, tient toujours le fusil. Dans ses rôles toutefois. Avec l’interprétation de ce personnage acariâtre, coupable mais résigné, raciste, militariste, cracheur et bouffeur de curé, il renoue avec la tradition des films pour mecs.
Oui, Clint nous livre ici une histoire de mecs mais l’on y sent aussi cette générosité propre à la maturité du réalisateur. Pour la seconde fois il taille dans la formation du jeune. Dans Million Dollar Baby, c’était une future championne de boxe, ici même un ado timide ayant pour vocation de devenir un gentil. Malgré la dureté du propos, le jeu est touchant et les dialogues portés parfois à un comique extrême. Plus on rit et plus on mesure tout ce que l’on s’économiserait en utilisant plus souvent le franc parlé au lieu de contourner les sujets à coup de métaphores ou de formules de politesse. Là, je me rends compte que je donne un avis personnel qui n’a rien à voir avec le film mais plutôt avec une tendance actuelle. Déjà que rodent autour de ce blog ceux qui n’aiment pas lire les chroniques avant de voir les films, je ne vais pas me faire des amis ce soir. Hmmmmm
mmmmmmmmong

Il nous parle aussi de l’émigration, un sujet qui nous révèle une certaine ignorance acquise en matière de peuples. C’est vrai les hmongs ne pourraient être confondus avec n’importe quelle population d’Asie. Et pourtant, le film ne s’économise pas un petit topo. La preuve est faite. Et l’on aime bien voir en parallèle évoluer deux familles et trouver nous même ce qui les unis, ce qui les éloigne. Tel n’était sûrement pas son propos mais la balle est passée par là alors on la renvoie. Gran Torino, une aventure où l’on rigole soit mais qui tourne au drame (les conflits d’intérêt, toujours eux). Drame sanguinaire qui soudain chasse les vestiges d’un rire qui explosait la salle quelques minutes auparavant. Les émotions...

Le seul regret qu’on a avec Clint Eastwood, c’est qu’il est américain. A la fin, tous les méchants vont en prison, le jeune conduit la bagnole, le pasteur a tout compris et Clint Eastwood est bien sûr un héros. American indeed.

Saturday, April 04, 2009

IN THE MOOD FOR WHAT? (sueño de una noche de primavera)

Facebook o el blog? Apuntarse al uno o al otro es como haber decidido vivir desnudo o disfrazado. A veces lo dices todo. A veces lo pintas porque realmente no se puede contar. Opération camouflage. Entonces. Entonces era una noche de primavera.

De allí, de nuevo pegada al ordenador porque en su seno reside un montón de informaciones. No te vienen directamente, las informaciones. Hay que manejar el raton un cuarto de hora hasta encontrar la pagina que te hará decir: mierda, la criatura tiene aletas! Te quedas parada. No puedes ir mas lejos. Te paras mientras un pequeño arroyo de euforia se hace escuchar. Era una noche de primavera. Es el unico que puedes contar y la ropa sucia acumulada en una esquina de la habitacion y las vueltas tardissimas del labo y las noches que se hacen mas cortas (hemos cambiado la hora, no?) y el sueño que se vuelve mas ligero. Y los sueños que recuerdas por la mañana que no tienen nada que ver. Siempre decimos que lo que transcurre durante la noche es un reflejo de lo que pasó durante el dia. Tiene que haber excepciones sino no hubieras visto a la gente de la actualidad repentinamente envejecida o lugares que no has pisado desde hace diez años. ¿Que tiene que ver esto con la noche de primavera? Pero no tienes tiempo de buscar la repuesta. Lo pones todo de lado. “Tengo que volver a ir al cine” piensas. Ya sacaste la punta de vidrio de la rueda de la bici y puedes volver a resbalar por las calles de esa ciudad donde entraste caminando hacia atras.



Los olores han cambiado (es primavera...) pero sus componentes tienen algo familiar. Te encierras entre los auriculares para seguir trabajando, enfocar la mente sobre una sola y unica cosa. Apuntas la fecha de un partido que te hará acampar delante una pantalla gigante rogando por un salto en semi-final. Durante la semana tienes cita con el dentista porque llevas la misma desgracia que Martin Amis respecto a los dientes. Y te das cuenta que aprendiste mas en una sala de espera que con un libro abierto sobre las rodillas. Y que los sueños nacen con las noches de primavera.